Projets lownum UTC/IS03

Sujets A2025

DCLT · Datacenter Lowtechisé

Et si on repensait le datacenter avec une approche lowtechisante ?

Si on regarde sur Wikipédia, on peut d'entrée de jeu se rendre compte qu'il y a méprise sur le terme datacenter qui laisse croire que seules les données sont hébergées dans ces centres.

Le terme « centre de données » est la traduction de l'anglais data center / data centre. Frédéric Bordage, expert en informatique durable et en sobriété numérique, lui préfère le terme « centre informatique ». En effet, un centre informatique comporte non seulement des baies de stockage, des données, mais aussi des serveurs, qui effectuent les traitements. (Extrait de wikipedia)

En effet, les datacenters ne sont pas seulement des hangars de données, mais de vrais centres informatiques qui hébergent toutes les composantes de nos applications : traitements, données et réseaux. Ils concentrent toutes les composantes à un seul endroit.

Les premiers datacenters sont apparus dans l'après guerre hébergeant des ordinateurs tellement gros et volumineux qu'ils occupaient la totalité de l'espace du bâtiment. Aujourd'hui, les estimations font état de plus de 8 000 Datacenters dans le monde, dont certains accueillent plus de 250 000 serveurs.

L'objet de ce projet est de prendre du recul et d'étudier les possibilités qui existent à ce jour de créer un datacenter lowtechisé (DCLT), à échelle humaine, permettant de se réapproprier les savoirs, savoirs qui sont de plus en plus concentrés entre les mains de quelques acteurs dominants.

  • Quels sont les avantages d'un tel projet ?

  • Que gagne-t-on à créer de tels DCLT ?

  • Quels en sont les limites ? les inconvénients potentiels ?

Portage du projet

Philippe Desmaison, ancien élève UTC, Directeur Développement Durable

Produits du projet

  • Description du DCLT (composantes matérielles et logicielles possibles)

  • Liste blanche de services à héberer

  • Liste noire de services à ne pas héberger

  • Un guide d'accompagnement non technique du DCLT (comment le mettre en place, le gérer...)

  • Outil de calcul d'impacts associé au DCLT (définition de métriques, valeurs absolues et valeurs relatives aux services rendues)

Utilisateurs du projet

  • Utilisateurs finaux des services fournis par les DCLT

  • Associations, entreprises, structure publiques (écoles par exemple) utilisatrices en auto-hébergement (utilisateurs et administrateurs techniques font partie de la structure) ou utilisatrices de DCLT gérés par des tiers

  • Hébergeurs de DCLT (par exemple membres du CHATONS)

  • Constructeur de DCLT

  • Développeur de logiciels et matériels libres pour construire un DCLT

  • Spécialiste en maintenance de DCLT

ExemplePistes de recherche

  • Identifier les possibilités de tels DCLT, quels services permettent-ils de rendre ? quels services ne pourront-ils ou de devront-ils pas rendre ?

  • Définir ce qui pourrait être un DCLT et ce qui ne le serait pas (contraintes techniques sur les logiciels et matériels, les impératifs en terme de compétences humaines, d'impacts écologiques...)

  • Lister les bénéfices et les conséquences positives pour les communautés d'un tel dispositif

  • Lister les limites, les dangers à éviter et les conséquences négatives potentielles

  • Explorer la complémentarité ou l'opposition des datacenters high-tech et des DCLT (en particulier chercher à identifier des services souhaitables qui ne pourraient pas être rendus par des DCLT ou qui seraient rendus avec des impacts sociaux et/ou écologiques moins intéressants).

Pistes fonctionnelles

  • Réutilisation de matériels de seconde main (serveurs, baies de stockage, réseau...)

  • Mise à disposition de micro-serveurs de type Raspberry Pi

  • Possibilités de formation associative sur les équipements

  • Du fait de la consommation énergétique limitée, possibilités d'autosufficance énergétique (micro-éolienne, solaire...) ?

  • Usage de logiciels et matériels libres

  • Base de connaissances et partage de bonnes pratiques

  • Réseau d'entreaide pour la formation, la maintenance, le parrage de backup

ExemplePistes techniques

Lowtechisation du numérique

Le projet vise la lowtechisation du datacenter.

Diser · Dispositifs sobres pour l’expérimentation paysanne et les recommandations contextuelles

L’agroécologie repose sur l’adaptation des pratiques agricoles aux conditions locales (climat, sol, biodiversité, contraintes socio-économiques), et valorise les capacités d’observation, d’essai, de partage et d’adaptation des producteurs. Dans ce cadre, chaque ferme devient un site d’expérimentation à part entière, contribuant à une intelligence collective distribuée.

De manière implicite, cette dynamique appelle des outils de décision séquentielle : faut-il retenter cette méthode de semis ? Tester une nouvelle variété ? Continuer une pratique qui a donné de bons résultats, ou explorer une autre ? Ces choix sont typiques des problématiques traitées par l’apprentissage par renforcement, les bandits multi-bras ou les modèles markoviens.

Cependant, les outils numériques qui accompagnent ces algorithmes sont souvent inadaptés :

  • trop gourmands en connectivité et infrastructures numériques,

  • peu transparents pour les utilisateurs,

  • conçus dans une logique descendante.

Ce projet vise à concevoir des processus de lowtechisation pour l’aide à l’expérimentation et à la recommandation agroécologique, accessibles, compréhensibles, adaptables aux contextes du Nord comme du Sud.

Objectifs

Ce projet vise à offrir des processus de lowtechisation favorisant l’expérimentation agricole locale. L’objectif est de proposer des outils favorisant la collecte de données de terrain, de matérialiser des algorithmes d’aide à la décision dans des formes tangibles (papier, objets manipulables, SMS), de concevoir des interfaces adaptées aux contextes faiblement connectés, et de permettre un usage dans les pays du Sud

  • Offrir des outils sobres et appropriables d’aide à l’expérimentation et au partage de pratiques agroécologiques.

  • Rendre les logiques algorithmiques compréhensibles et manipulables via des dispositifs physiques ou analogiques.

  • Permettre la recommandation contextuelle, distribuée, sans dépendre d’applications ou d’infrastructures cloud.

  • S’orienter vers des usages dans les Suds, dans des contextes de faible connectivité, de ressources matérielles limitées, et de savoirs locaux riches.

Portage du projet

Projet encadré par Odalric-Ambrym Maillard, chercheur en apprentissage séquentiel (bandits, MDPs) appliqué à l’aide à l’expérimentation, dans un contexte d’agroécologie.

Sous-projet 1. Carnet d’expérimentation agroécologique à QR-codes et glyphes visuels

Conception d’un carnet papier robuste, imprimable localement, permettant à l’agriculteur de consigner :

  • ses pratiques (semis, associations, traitements, types de sol),

  • ses observations (croissance, ravageurs, rendement),

  • ses ressentis (facilité, observations subjectives).

Chaque entrée est structurée avec des symboles simples (icônes, glyphes, couleurs, QR codes à cocher) permettant une saisie rapide et intuitive. En fin de journée ou de semaine, le carnet peut être scanné via une interface minimale (caméra USB, appli web, smartphone occasionnel) pour produire des données structurées exploitables par un moteur de recommandation.

La technologie actuelle permet une reconnaissance fiable avec des bibliothèques open source comme Tesseract ou ZBar, même hors ligne, mais on pourra analyser cet usage d’un point de vue lowtech.

Question centrale : Comment concevoir un carnet qui soit à la fois intuitif, robuste, lisible pour un humain… et lisible pour un système de reconnaissance automatique (OCR, codes visuels) ?

Sous-projet 2. Système de recommandation décentralisée par SMS contextuel

Concevoir un système distribué et léger permettant à des agriculteurs :

  • d’envoyer par SMS des retours d’expérience. On pourra imaginer un système de code pour simplifie la saisie (ex. : “TRF SEM2 +” = trèfle semé deuxième quinzaine, bon résultat).

  • de recevoir par SMS des recommandations contextualisées en se basant sur les données collectées localement. Par exemple : « À votre altitude, le semis de trèfle tardif a donné 70% de couverture ». On pourra imaginer un sytème de code (ex. : “À votre altitude, 70% des tests TRF SEM1 ont réussi”)

Ces recommandations sont basées sur une agrégation distribuée des données d’autres utilisateurs dans des zones ou contextes proches (climat, type de sol, altitude…). L’algorithme peut être simple (fréquence pondérée, UCB simplifié, etc.), hébergé sur un serveur local sobre (Raspberry Pi, modem GSM, Linux offline). Ce système peut fonctionner sans smartphone ni internet, compatible avec les réseaux 2G, dans une logique frugale pensée pour les zones rurales isolées.

Le système fonctionne sans smartphone, sans appli, sans cloud, et peut être couplé à un carnet papier ou à des sessions collectives de retour d’expérience (ex. radios locales, réunions coopératives).

Sous-projet 3. Objet tangible d’apprentissage adaptatif

Le projet inclut le développement de dispositifs physiques (roue de décision, tableau à jetons, cartes à coder) représentant un algorithme de type bandit ou d’apprentissage adaptatif (cf Optimal Thompson Sampling strategies for support-aware CVaR bandits) en version manipulable physiquement. Par exemple, des jetons peuvent représenter la fréquence d’un type d’essai et sa réussite, permettant de visualiser les pratiques les plus prometteuses. Des abaques peuvent représenter des fonctions numériques. Ce dispositif vise à rendre accessibles les logiques probabilistes d’exploration/exploitation à des groupes de travail ou des collectifs d’agriculteurs, dans un but d’appropriation de ces techniques séquentielles.

Exemple :

  • chaque “option” (ex. type de semis, date) est représentée par une carte ou un récipient ;

  • des jetons, symboles ou poids permettent de moduler la probabilité d’essai (plus il y a de succès, plus la probabilité augmente) ;

  • pour l’algorithme UCB (cf UCB for Beginners), un abaque pourra représenter \sqrt{2\log(t)/N} selon N et t.

  • le tout est facilement partageable et compréhensible en collectif.

L’objectif est de rendre visible et compréhensible une stratégie d’exploration, pour appuyer des décisions collectives (ex. en réunion de coopérative) et l’appropriation de ces outils. In fine, l’inférence algorithmique (par bandits ou recommandations contextuelles) est bien réalisée sur un système numérique centralisé, tandis que ces représentations physiques servent d’interface explicable et robuste, favorisant l’appropriation locale et la prise de décision sur le terrain.

NB : A ce jour, très peu d’initiatives en agriculture associent spécifiquement appropriation tangible d’algorithmes séquentiels et aide à la décision collective.

Sous-projet 4. Kit open-source modulable pour expérimentation lowtechisée

Les différents modules sont regroupés dans un kit reproductible : carnet imprimable, guides d’interprétation des symboles, modèle de serveur de recommandation local, documentation pour utilisation en coopérative ou lycée agricole.

  • carnet imprimable,

  • fiches de codage pour SMS ou radio,

  • modules numériques open-source (lecture de carnet, serveur SMS),

  • guide de mise en place locale (coopérative, groupement d’agroécologistes, lycée agricole).

Le kit est open-source et adapté à l’usage dans des contextes variés : exploitations familiales, écoles paysannes, zones rurales isolées, projets Sud-Nord de science citoyenne, avec la possibilité de le diffuser par impression locale ou via clé USB.

ExemplePistes de recherche (obstacles à surmonter)

La matérialisation d’algorithmes exploratoires via des dispositifs papier ou physiques est un défi de design. Il s’agit aussi d’assurer une numérisation différée fiable, notamment via des symboles visuels ou QR codes lisibles par OCR. En parallèle, la recommandation distribuée sans application mobile ni cloud implique de concevoir des architectures frugales, interopérables avec les réseaux SMS ou radio. Enfin, le système devra être adapté à la diversité des contextes techniques et culturels du Nord comme du Sud.

  • Matérialisation d’algorithmes : comment représenter des politiques de type bandit ou apprentissage adaptatif via des objets, symboles ou carnets papier ?

  • Numérisation différée : comment capter de la donnée terrain sans smartphones, en différé, avec des QR codes, codes visuels, symboles ?

  • Recommandation sans appli : comment envoyer des conseils localisés pertinents (ex. : climat, altitude, sol) via SMS, radio, ou interfaces audio simples ?

  • Interopérabilité sociale : comment permettre à un tel système d’être utilisé collectivement, dans des coopératives, groupements de producteurs, écoles paysannes ?

  • Portabilité Sud-Nord : le système doit fonctionner aussi bien dans une ferme du Massif central que dans un groupement au Sahel.

ExemplePistes fonctionnelles (compétences mobilisées)

Les participants découvriront des notions d’algorithmique (décision séquentielle, bandits), d’architecture frugale (design hors-ligne, sans cloud), de design d’interfaces tangibles, et de structuration participative des savoirs. Ils apprendront à traduire des concepts algorithmiques en outils concrets, adaptables à la diversité des contextes agricoles.

  • Introduction aux principes de prise de décision adaptative (bandits, exploration/exploitation).

  • Design de systèmes numériques sobres et résilients (sans dépendance au cloud, au smartphone, à l’IA opaque).

  • Conception d’interfaces tangibles, intuitives, interopérables (papier, symboles, SMS).

  • Réflexion critique sur la place de l’IA dans l’agriculture, la soutenabilité, et la souveraineté technologique.

  • Ouverture au design pour les Suds : frugalité, accessibilité, multiplicité des usages.

ExemplePistes techniques

Ce projet s'inscrit dans une tendance croissante de développement d'outils numériques adaptés aux pays à revenus faibles et moyens :

Attention cependant, car on y trouve toute sorte d’acteurs parfois bien loin de l’agroécologie, ainsi que des recommandations top-down plutôt que co-construites. Un des enjeux est l’accompagnement de communautés d’expérimentateurs autonomes dans une démarche bottom-up.

ComplémentLowtechisation par le numérique

Le projet est orienté vers la lowtechisation d'un dispositif non numérique via le numérique.

ComplémentProjets lownum antérieurs réalisés

Certains projets sont la continuité d'un projet lownum déjà réalisé (en IS03, en activité d’inter-semestre à l'UTC ou dans le cadre de l'université ouverte UPLOAD, cf. lownum.fr)

Framamia · Concilier IA et lowtechisation

Framasoft a démarré le projet Framamia en 2024 afin de participer à comprendre le phénomène IA et à imaginer des alternatives aux projets des géants du numérique. IA libres ? IA modestes ? IA transparentes ? IA choisies ? IA éthiques ? IA et vie privée ? IA et éducation ? IA et capitalisme ? IA et impacts socio-écologique ? IA et emplois ? IA et savoirs ? IA et démocratie ?

Fasse à l'ampleur de ce questionnement, l'association a choisi de participer au mouvement IA, pour essayer, comme elle l'a fait avec succès avec la campagne Degooglisons Internet il y a 10 ans, de participer, même modestement, à construire un numérique plus convivial et à maintenir la possibilité d'un choix.

Objectifs du projet

  • Sensibiliser, informer et former aux enjeux de l'IA en général et de l'IAG en particulier (éducation populaire)

  • Aider à la mise en place d'usages réflexifs(c'est à dire qui permettent de développer l'esprit critique)

  • Proposer des alternatives aux outils des géants du web (décentralisation, logiciel libre...)

Portage du projet

Martin Gubri, membre bénévole de Framasoft

ExemplePistes de recherche

  • Étudier les impacts socio-environnementaux des alternatives :

    • consommation d'énergie, de ressources à la production

    • consommation d'énergie à l'usage

    • discrimimation

    • inexplicabilité, hallucinations

    • fake news

    • support émotionnel

    • impact socio-économiques (sur la transformation des emplois typiquement)

    • ...

  • Étudier l'explicabilité et la réappropriabilité des solutions afin d'estimer les possibilités de contrôles

  • Étudier les impacts cognitifs et culturels

  • Étudier les impacts sur la démocratie (le projet permet de se tenir à distance du TESCREAL (« transhumanisme, extropianisme, singularitarisme, cosmisme, rationalisme, altruisme efficace et long-termisme » https://fr.wikipedia.org/wiki/TESCREAL)

ExemplePistes fonctionnelles

  • Mise en garde avant usage : « Vous allez utiliser un LLM qui a nécessité des ressources... consomme de l'énergie... »

  • Information sur les autres LLM : « Vos données ne serviront pas à entraîner... ni ne participeront au capitalisme de surveillance... contrairement à...»)

  • Double check : « Êtes vous sûr de vouloir effectuer cette action sachant que... »

  • Sensibilisation avant/pendant/après : « L’IA c’est caca... » (ou « L'IA n'est pas neutre... » « vous auriez pu utiliser votre cerveau par exemple ;) »

  • Alternatives : « Savez-vous que vous pouvez utiliser cet autre outil... faire appel à ces humains... à la la place pour réaliser la même action, sans mobiliser d'IA... »

  • Mise en garde après usage : Évaluation de l'impact socio-environnemental de la requête...

  • Auto-limitations ou limitations par l'outil lui même, potentiellement fortes (par exemple : 1 requête max par IP et par heure)

ExemplePistes techniques

  • Étudier les solutions existantes à base de logiciel libre permettant la décentralisation (différencier le moteur et le jeu de données)

  • Étudier comment objectiver les informations qui serviront aux actions de sensibilisation associées aux usages

ComplémentLowtechisation du numérique

Le projet est orienté vers la lowtechisation de l'IA.

Framaletmego · Préserver un web convivial

Description générale

Le Web a petit à petit été « emmerdifié » (de l'anglais enshittification), intrusions publicitaires et autres fenêtres pop-up, généralisation des cookies, appels de librairies tierces qui communiquent des données aux géants du numérique, obligation de créer des comptes pour de la simple consultation, tests « d'humanité » (captcha)... Avec le développement de l'IAG le phénomène s'accélère, notamment via des sites générés qui arrivent de plus en plus en têtes des moteurs de recherche. Plus de 50% des requêtes sur le Web sont aujourd'hui faites par des robots et le chiffre est en croissance constante. En parallèle se sont alourdis et complexifiés les langages du Web et les contenus véhiculés tant et si bien que les navigateurs web sont devenus des logiciels très puissants et très complexes et que les réseaux véhiculent de très grosses quantités de données en plus de celles effectivement consultées par les humains (sans même parler de celles effectivement recherchées).

Pourtant pour consulter une carte, un horaire de bus ou trouver un restaurant tout cela n'est non seulement pas nécessaire, mais c'est inutilement consommateur de ressources informatiques et de temps humain.

Il reste pourtant des îlots préservés, Wikipédia, Openstreemap, le CNRTL, service-public.fr, blogs indépendants, sites de contenus libres...

Le premier objectif du projet est de concevoir (ou reconcevoir) ce que pourrait être un Web lowtechisé et démerdifié, un web simple, 100% libre, zero tracking... Il ne s'agit pas de retourner en arrière, mais de prendre acte que le Web ne fonctionne plus bien, à cause de la monétisation des sites, de la gafamisation et maintenant de l'IAG, et de chercher pourquoi et comment faire pour préserver un Web convivial, à côté du Web « moderne » et de sa complexification croissante.

Portage du projet

Nom du porteur : Stéphane Bortzmeyer

Autres personnes ressources : Yann Kervran (Framasoft), Pyg (Framasoft)

Sous-projets

  • Proposer une liste de types de contenus accessibles via un protocole Web standard

  • Proposer un sous-ensemble du langage HTML suffisant pour rendre ces services (voire envisager des alternative comme Markdown)

  • Proposer des usages alternatifs à la consultation HTTP, consultation asynchrone (en cas de réseau intermittent, protocoles simplifiés (Gemini), copies statiques (Internet Archive)

ExemplePistes de recherche

ExemplePistes fonctionnelles

  • Lister des applications statiques existantes ou faciles à créer : encyclopédie, carte, recettes de cuisine, presse libre et/ou archives, références bibliographiques, annuaires de recherche...

  • Définir les fonctions au niveau serveur et client qui seraient à conserver ; préciser pour quels usages

  • Imaginer la possibilité d'un fonctionnement sans langage de programmation serveur (PHP...) ni client (JavaScript) et avec du HTML et CSS simple

ExemplePistes techniques

ComplémentProjets lownum antérieurs réalisés

Certains projets sont la continuité d'un projet lownum déjà réalisé (en IS03, en activité d’inter-semestre à l'UTC ou dans le cadre de l'université ouverte UPLOAD, cf. lownum.fr)

StopObso · Une application pour gérer l'obsolescence de son smartphone

La fonction principale de cette application est de détecter les principaux facteurs d'obsolescence d'un smartphone. Elle propose également à son propriétaire des contournements possibles (matériels, logiciels ou par l'usage).

L'objectif est prolonger la durée de vie des smartphone.

Portage du projet

Nicholas Journet et Olivier Gauwin

Les deux encadrants sont enseignants au département informatique de l’IUT de Bordeaux et chercheurs au LaBRI dans l’équipe Numérique et Soutenabilité (NeS). Ils enseignent les transitions environnementales et sociétales, ainsi que les impacts du numérique sur l’environnement et la société. Ils s’intéressent plus particulièrement aux problèmes liés à l’obsolescence.

Objectifs du projet

  • Détecter certaines causes d'obsolescence des smartphones (manque de place sur le disque, impossibilité de faire des mises à jour, ralentissements récurrents...)

  • En alerter l'utilisateur⋅ice

  • Proposer des solutions à l'utilisateur⋅ice

  • Lui permettre de partager ses solutions

  • Sensibiliser l'utilisateur⋅ice quant aux conséquences socio-environnementales du remplacement éventuel de son smartphone

  • L'aider à cerner ses besoins, et le (ou la) guider vers des solutions sobres adaptées, y compris non numériques

  • Faire remonter les diagnostics et retours d'expérience aux constructeurs de smartphone (notamment ceux ayant une visée éthique, comme Fairphone)

Utilisateurs du projet

  • utilisateurs de smartphone

  • fabricants de smartphone

  • chercheurs et chercheuses

ExemplePistes de recherche

ExemplePistes fonctionnelles

Sur la base de sources ayant étudié le problème de l’obsolescence des smartphones, il faut imaginer une application qui :

  • extrait des informations sur les composants matériels du smartphone

  • extrait des informations liées à leur utilisation (débits et occupation du disque, occupation de la RAM, charge du CPU, …)

  • intègre des connaissances sur les facteurs connus d'obsolescence

  • identifie des sources potentielles d'obsolescence sur le smartphone, et leur criticité

  • propose des contournements possibles (matériel ou logiciel ou usage)

  • permette à l'utilisateur⋅ice de « témoigner » sur la manière dont il ou elle a résolu un problème lié à l’obsolescence et le partager à la communauté via un réseau social

    • partage à d'autres utilisateurs de son réseau

    • alimentation d'une base d'information publique (après anonymisation), notamment à des fins de publicisation et à de recherche

    • remontée d'information aux constructeurs

  • mette à disposition des fiches descriptives :

    • indiquant comment remplacer l'usage d’une application donnée ou du smartphone par une autre voie, numérique ou non

    • informant sur le coût socio-environnemental du remplacement de l'appareil

    • intégrant un système de questions/réponses permettant à l’utilisateur⋅ice de simuler la conception d'un système sobre « idéal ». Sur mon smartphone, de quoi ai-je réellement besoin ou pas ?

ComplémentLowtechisation du numérique et/ou par le numérique

Le projet vise la lowtechisation du smartphone

ComplémentProjets lownum antérieurs réalisés

Certains projets sont la continuité d'un projet lownum déjà réalisé (en IS03, en activité d’inter-semestre à l'UTC ou dans le cadre de l'université ouverte UPLOAD, cf. lownum.fr)

  • https://lownum.scenari-community.org/projets/is03-25p/notebook/

  • https://lownum.scenari-community.org/projets/is03-23p/The50YearProjeCt/

CASIF · Communautés Apprenantes Situées et Interactions Facilitatrices

Description générale

  • Résumé du sujet

  • Objectifs visés

Portage du projet

Martin Quinson, ENS Rennes / IRISA

Sous-projets

Si le projet s'y prête proposer un pré-découpage en sous-projets (modules, étapes...) afin de :

  • mieux structurer le projet

  • éventuellement aider à un traitement partiel cohérent

ExemplePistes de recherche

  • Sources à consulter (sites web, articles scientifiques, exemple de réalisations techniques...)

  • Proposer une hiérarchisation a priori : sources principales, sources secondaires

  • Proposer des commentaire le cas échéant (si la source a déjà été consultée par exemple)

  • La liste de sources peut-être intégrée au groupe Zotero Lownum (de préférence) ou bien sur un autre groupe Zotero.

ExemplePistes fonctionnelles

  • Exemple d'idées permettant d'atteindre les objectifs visés

  • Peut inclure des contraintes

  • On pourra mobiliser une expression fonctionnelle telle que utilisée en IS03 ou tout autre méthode existante, ou présenter les choses de façon informelle.

ExemplePistes techniques

  • Exemple de solutions générales

  • Exemple d'idées permettant d'adresser techniquement certaines des fonctions

  • Peut pointer des pistes à exclure a priori (justifier)

ComplémentProjets lownum antérieurs réalisés

Certains projets sont la continuité d'un projet lownum déjà réalisé (en IS03, en activité d’inter-semestre à l'UTC ou dans le cadre de l'université ouverte UPLOAD, cf. lownum.fr)

ComplémentProjets lownum liés

  • Projets lownum préalablement réalisés ou en cours de réalisation

  • Envisager ces projets comme des ressources (on pourra y trouver des références, idées...) et/ou comme des projets avec lesquels s'articuler

Liste des raccourcis clavier

Liste des fonctions de navigation et leurs raccourcis clavier correspondant :

  • Bloc Suivant : flèche droite, flèche bas, barre espace, page suivante, touche N
  • Bloc Précédent : flèche gauche, flèche haut, retour arrière, page précédente, touche P
  • Diapositive Suivante : touche T
  • Diapositive Précédente : touche S
  • Retour accueil : touche Début
  • Menu : touche M
  • Revenir à l'accueil : touche H
  • Fermer zoom : touche Échap.