Quelles pratiques pour un numérique soutenable ?
Analyse des ACV : Actions proposées par GreenIT
Actions des pouvoirs publics :
favoriser l'allongement de la durée de vie des objets numériques (allonger les garanties, favoriser le secteur de la réparation et du réemploi, séparer mises à jour de sécurité et évolutions fonctionnelles, limiter la publicité, etc.),
encadrer les usages de l'IA,
sensibiliser le grand public sur les impacts environnementaux du numérique et faire participer les citoyens pour décider collectivement quel numérique est souhaitable,
cadrer les pratiques d'évaluation et d'affichage sur les impacts environnementaux (éviter le greenwashing, utiliser des ACV multicritères, étendre les indices de réparabilité, etc.).
Actions des entreprises :
généraliser les pratiques d'écoconception du numérique,
questionner systématiquement les besoins et les nouveaux usages des produits développés,
évaluer les impacts environnementaux des équipements et services avec des ACV multicritères (par exemple PEF), et communiquer les résultats détaillés,
faire évoluer le business model des entreprises du numérique pour freiner la production de nouveaux équipements, ralentir le déploiement et l'utilisation de nouvelles infrastructures (datacenters, antennes, etc.).
Actions des citoyens :
s'équiper du strict nécessaire (notamment pour les téléviseurs, objets connectés et smartphones), en choisissant des équipements durables et sobres énergétiquement,
réduire son temps d'écran, réduire ses usages intensifs en données (streaming, appels vidéos), n'utiliser que parcimionieusement les mécanismes d'IA (notamment génératives), ne renouveler ses appareils que lorsqu'ils sont inutilisables (et pas à la sortie d'un nouveau modèle), faire connaître ses choix pour stimuler l'engagement d'autres citoyens,
prendre soin de ses appareils pour les faire durer, adopter des pratiques de maintenance, favoriser la filière du reconditionnement à l'achat comme la revente.
Bonnes pratiques pour le développement logiciel
Phase de fabrication : favoriser le télétravail pour réduire les déplacements, prolonger la durée de vie du matériel et des infrastructures, etc.
Phase de distribution : privilégier une distribution dématérialisée, éviter des installations de trop grosses tailles en espace disques et des performances surdimensionnées, donner des pratiques commerciales claires pour le client, etc.
Phase d'utilisation : bonne conception pour éviter l'obésiciel et une consommation importante de ressource, considérer les aspects sociaux (accessibilité, respect de la vie privée, sûreté et sécurité), etc.
Phase de fin de vie : désinstallation propre, récupération facile de données utiles à l'utilisateur, interruption du logiciel ou du service sans contrepartie dissuasive, etc.
Des communautés en recherche de sobriété
suffisance numérique (des concepts efficiency/sufficiency/consistency),
permacomputing.
Code d'éthique
Contradictions existantes entre développement durable et intérêt économique
sobriété vs. facturation/marketing du produit
coût des approches durables (ACV, développement supplémentaire, etc.)
Appétence de plus en plus importante des ingénieurs pour un impact positif et durable de leur travail sur la société.
Proposition conjointe de code d'éthique des ingénieurs logiciels par l'ACM (Association for computing) et l'IEEE-CS en 1997 (DOI: 10.1145/265684.265699).
Principes fondamentaux en faveur de :
Public : Les ingénieurs logiciels doivent agir en conformité avec l'intérêt public.
Exemple : accepter la responsabilité pour son travail ; modérer les intérêts de l'ingénieur, de l'employeur, du client, des utilisateurs avec le bien public ; informer les autorités appropriées de tout danger pour l'utilisateur, l'environnement ou le grand public ; etc.
Client et l'employeur : Les ingénieurs logiciels doivent agir d'une manière qui est dans le meilleur intérêt de leur client et l'employeur et conforme à l'intérêt public.
Exemple : être honnête dans ses propres compétences et leurs limites ; garder les informations privées confidentielles, tant qu'elles ne sont pas contraires à l'intérêt public et à la loi ; etc.
Produit : Les ingénieurs logiciels doivent s'assurer que leurs produits et modifications connexes sont conformes aux plus hautes normes professionnelles possibles.
Exemple : Réaliser toute action de maintenance aussi professionnellement que le développement d'un nouveau produit ; garantir une documentation suffisante, notamment considérant tout problème rencontré et solutions adoptées, sur tous ses projets ; etc.
Jugements : Les ingénieurs logiciels doivent maintenir l'intégrité et l'indépendance de leur jugement professionnel.
Exemple : maintenir une objectivité professionnelle face à tout logiciel ou document à évaluer ; refuser de participer à tout comité ou organisation dans laquelle l'employeur peut avoir de potentiels conflits d'intérêt non-déclarés, etc.
Management : Les responsables de l'ingénierie du logiciel et les dirigeants doivent souscrire et promouvoir une approche éthique de la gestion du développement de logiciels et de la maintenance.
Exemple : Ne pas empêcher quelqu'un d'obtenir un poste pour lequel il est correctement qualifié ; s'assurer qu'il y a un juste accord sur la propriété de toute propriété intllectuelle à laquelle un ingénieur a contribué, etc.
Profession : Les ingénieurs logiciels doivent porter la réputation de la profession conformément à l'intérêt public.
Exemple : ne pas promouvoir son intérêt personnel au dépens de la profession, d'un client ou d'un employeur ; être précis sur les caractéristiques d'un logiciel développé, évitant non seulement les propos faux mais aussi les propos vagues, hypothétiques, manipulateurs ou douteux.
Collègues : Les ingénieurs logiciels doivent être justes et aider leurs collègues.
Exemple : encourager ses collègues à adhérer à ce code ; assister ses collègues dans leur développement professionel ; créditer justement le travail des autres et ne pas s'octroyer un crédit non-mérité ; etc.
Soi-même : Les ingénieurs logiciels doivent participer à l'apprentissage tout au long de la pratique de leur profession et promouvoir une approche éthique de la pratique de la profession.
Exemple : Améliorer ses propres connaissances concernant le développement logiciel ; reconnaître que ne pas respecter ce code est en contradiction avec être un ingénieur développeur responsable et professionnel ; etc.
Efficiency, sufficiency, consistency (ESC)
Définitions des termes
Définitions données dans Huber, 2000 :
efficiency (efficacité) : « faire plus avec moins » en réduisant les ressources matérielles et énergétiques utilisées dans la vie d'un service ou produit donné. Exemples : optimisation de la consommation énergétique, optimisation des ressources matérielles utilisées,
sufficiency (suffisance) : « ne pas faire plus que nécessaire » en diminuant les niveaux de production et de consommation. Exemples : ne pas utiliser un produit surdimensionné par rapport au problème, partager les produits dans une communauté,
consistency (compatibilité/cohérence) : « faire mieux » en fermant les cycles de matières et de nutriments et en amenant la production industrielle et la consommation à être en phase avec la nature. Exemples : utiliser des techniques d'agriculture biologique, produire l'énergie par des technologies renouvelables, renforcer l'économie circulaire.
Notes :
dans cet article, Huber est critique vis-à-vis de la suffisance seule, la considérant difficile à mettre en place dans la société contemporaine et insuffisante face à une croissance continue de la population humaine, et milite pour une utilisation complémentaire des trois principes.
dans certains cas, les frontières peuvent être floues entre les trois notions. Par exemple, l'augmentation de la durée de vie des produits (par conception, réparation ou reconditionnement) peut être liée dans des études différentes soit au principe d'efficacité, soit au principe de suffisance.
Positionnement par rapport à la low-tech
Les principes ESC s'inscrivent dans la dimension soutenabilité de la low-tech, notamment à travers la suffisance. Efficacité (et dans une moindre mesure cohérence) se retrouvent majoritairement dans les solutions technosolutionistes.
Les principes ESC sont centrés sur la dimension écologique, et ne comprennent donc pas les dimensions sociales de la low-tech, comme la responsabilité ou la convivialité.
Focus sur la suffisance numérique
4 types de suffisance numérique
Santarius, 2022 présente 4 types de suffisance numérique :
la suffisance matérielle,
la suffisance logicielle,
la suffisance des utilisateurs,
la suffisance économique.
(ref) présente une étude basée sur quatre scénarios qui suggère que les aspects consistency/efficiency ne sont pas suffisants pour lutter contre les impacts environnementaux dans le domaine du numérique : il est nécessaire d ejouer jouer aussi sur la suffisance.
Suffisance matérielle
Principes (suffisance du numérique) :
M1 : consommer un produit approprié au besoin : pourquoi utiliser des processeurs multi-coeurs pour faire du traitement de texte ?
M2 : augmenter la durée de vie et la réparabilité des terminaux (efficacité ou suffisance ?)
Difficultés :
en pratique, augmentation constante du nombre et de la complexité des terminaux,
les évolutions logicielles poussent à une obsolescence matérielle rapide.
Exemples de mesures :
share use (utilisation partagée) dans une communauté d'utilisateurs (professionels ou particuliers) - M1,
réglementer l'énergie maximale consommée par un produit matériel - M1,
réglementer l'augmentation de la durée de vie des terminaux, par exemple en obligeant des garanties plus longues - M2,
encourager la réparabilité des terminaux - M2.
Suffisance logicielle
Principes (suffisance du numérique) :
L1 : minimiser les ressources (calcul et espace) nécessaires aux logiciels développés,
L2 : minimiser la collecte et la transmission de données entre systèmes,
L3 : adapter l'utilisation de ressources matérielles au besoin courrant.
Difficultés :
phénomène obésiciel (ou bloatware) : pour la même fonction, les besoins en ressource des logiciels ne cessent de croître (exemples : exigences matérielles de l'OS Windows plus l'éditeur de texte Office Word entre W97, W7 et W11),
explosion de la quantité de données échangées sur les réseaux (échanges réseaux mondiaux : 100GB par jour en 1992, 100GB par seconde en 2002, 46000 GB par seconde en 2017, 150000 per second in 2022) due à : le nombre croissant de terminaux, des applications de plus en plus demandeuses en données (comme le Machine Learning), essor du Big Data, redondance des données dans le cloud.
Exemples de mesures :
utiliser des principes de conception minimisant les ressources (anti-obésiciel) : règler les paramètres par défaut à des valeurs minimisant l'énergie, utiliser des normes open source, promouvoir la compatibilité avec d'anciennes versions (OS/applications), réduire la vitesse des évolutions logicielles, bien séparer les mises à jour évolutives et de sécurité, sobriété fonctionnelle,
mettre en place des labels logiciels soutenables, et rendre obligatoire leur implémentation dans la fonction publique,
limiter la bande passante réseau ou la résolution des vidéos en ligne,
développer les logiciels pour tourner sur des terminaux âgés : baisse des résolutions d'affichage, suppression des fonctionnalités inutilisées.
Suffisance utilisateur
Principes :
U1 : utiliser des produits ou services numériques frugalement, suffisant à la fonction à remplir (suffisance du numérique),
U2 : apporter des fonctions qui permettent aux utilisateurs de vivre avec une bonne qualité de vie tout en réduisant leur consommation (suffisance par le numérique).
Difficultés :
obsolescence matérielle et logicielle aussi causée par des phénomènes psychologiques (mode, publicité, etc.),
inconscience par l'utilisateur des impacts environementaux de ses activités (streaming, etc.),
business model de certains services centrés sur la maximization de l'attention de l'utilisateur et les échanges de données (réseaux sociaux),
augmentation de la consommation de biens à cause de l'ubiquité des offres et la dématérialisation des produits en ligne.
Exemples de mesures :
campagnes d'information sur les impacts environementaux logiciels et matériels - U1,
utilisation d'applications ou services pour mesurer sa consommation énergétique ou recommander des produits suffisants - U2,
législations permettant de limiter les échanges réseaux (augmentation des taxes sur l'électricité, taxes carbone individuelles, interdiction des trackers internet, généralisation des bloqueurs de publicité) - U1,
législations obligeant à informer les boutiques en ligne d'informations environementales sur leurs produits et des algorithmes de recommendations automatiques - U2,
partage de connaissances sur des activités soutenables (réparation, covoiturage, etc.) - U2.
Suffisance économique
Principes :
E1 : utilisation du numérique pour réduire le temps de travail, permettant de réaliser plus d'activités liées à l'économie soutenable (réparations, assistances, etc.) - (suffisance par le numérique),
E2 : éviter les effets rebonds en s'assurant que les gains dûs aux politiques d'efficacité et de constance ne sont pas réinvestis dans la production (suffisance du numérique),
E3 : faciliter l'existence et le développement d'organisations pair à pair ou communautaires (Wikipedia, Snappcar, etc.) - (suffisance du numérique).
Difficultés :
forte innovation dans le numérique amenant de nombreux nouveaux produits numériques,
augmentation de la productivité due au numérique qui favorise la croissance économique et la production de produits,
produits matériels et logiciels majoritairement développés pour de haut retours sur investissement (GAFAM, Tencent, Alibaba, investissements capital-risque),
financement de grandes compagnies du numérique par la publicité poussant à des politiques addictives (Facebook, Alphabet) ou par des cycles de production rapides pour augmenter les ventes (Apple, Huawei, Samsung, Sony).
Exemples de mesures :
régulation pour diminuer des heures de travail suite à l'augmentation de la productiovité par le numérique - E1,
lutte contre les effets rebonds par l'instauration de taxes contrant l'économie réalisée - E2,
régulation pour lutter contre les monopolies et forcer l'utilisation d'interfaces obligatoires pour certains services (réseaux sociaux, sites commerciaux, etc.) - E3,
communautarisation forcée des grandes plateformes - E3.
Introduction au permacomputing
Make obsolete obsolete
Le concept de permacomputing s'inspire de celui de permaculture.
Il consiste à vouloir privilégier une informatique capable de durer dans le temps, étant donné ses impacts.
Pour cela on cherche à :
comprendre en profondeur les fonctionnements pour mobiliser les bonnes machines et les bons logiciels en fonction des pratiques visées (on peut faire le lien avec l'association des cultures en permaculture, il s'agit de bien étudier comment cela fonctionne pour faire au mieux, exemple du milpa)
adapter les pratiques en fonctions des machines et logiciels à favoriser pour leurs impacts moindres (on peut faire le lien avec le fait de modifier ses pratiques alimentaires en fonction de la disponibilité géographique ou saisonnière de certaines ressources)
Complément : Créativité sous contrainte
Le « permacomputing », ou quand la permaculture s’applique à l’informatique. (Sophie Kloetzli, 2024). https://usbeketrica.com/fr/article/le-permacomputing-ou-quand-la-permaculture-s-applique-a-l-informatique
Le permacomputing interroge typiquement :
la modalité : comment on fait de l'informatique (quels machines, langages...)
la quantité : combien de machines, quelle puissance...
la disponibilité : quand est-ce que ça doit fonctionner...
...
Mais le permacomputing ne statue pas a priori sur les fonctions (ceci est plus utile que cela).
Every computer can do anything that any computer can do. https://theluddite.org/post/rationing.html
Permacomputing is both a concept and a community of practice oriented around issues of resilience and regenerativity in computer and network technology inspired by permaculture. https://permacomputing.net/
Fondamental : Le permacomputing est une réponse aux technophiles
On peut continuer à faire de l'informatique !
Il est possible de conserver les fonctions informatiques principales (écriture, communication, culture, divertissement...).
Il y a un enjeu de bricolage qui implique le développement et le maintien de compétences techniques avancées (versus la prolétarisation enclenchée par l'industrialisation de l'informatique moderne).
Marre de parler de la forêt qui brule en brulant la forêt. https://www.arte.tv/fr/videos/119473-022-A/tracks/
Fondamental : Le permacomputing est une réponse aux technophobes
On peut continuer à faire de l'informatique !
Il est possible de "nourrir" le monde avec une informatique adaptée et frugale (il n'est pas nécessaire de tout débrancher).
L'empreinte socio-environnementale n'est pas pire a priori à celle d'autres technologies (même si elle se situe en haut de la pyramide technique), c'est, comme pour elles, une question de croissance exponentielle, de consumérisme, de dépendance (hétéronomie)...
I will never need to buy a new computer again. https://82mhz.net/posts/2025/01/i-will-never-need-to-buy-a-new-computer-again/
Trajectoires du permacomputing
Fondamental :
Il y a des alternatives qui existent et fonctionnent à la trajectoire informatique dominante fondée sur la croissance exponentielle matérielle et logicielle.
Il est possible de faire fonctionner et d'utiliser du matériel pendant 40 ans et de faire fonctionner des logiciels dessus.
Conditions nécessaires
Il est nécessaire d'utiliser des logiciels ouvert et libres (lien avec les semences libres en agriculture et la possibilité de reproduction libre et gratuite).
Il est nécessaire d'utiliser des logiciels simples et peu évolutifs et de se préoccuper de la compatibilité sur le très long terme, pour les faire fonctionner sur du matériel ancien.
Pour les applications de communication sur le réseau, il est nécessaire de maîtriser la composante serveur et client (pour des raisons de compatibilité) et/ou de maintenir des standards sobres et compatibles sur le très long terme.
Il est nécessaire de maintenir un savoir faire technique informatique régi par la compréhension profonde des fonctionnements matériels et logiciels plutôt que l'efficacité et la mobilisation de paradigmes complexes (promues par nos formations et emplois actuels).
Tous les usages sont théoriquement possibles dans ce cadre (un ordinateur est une machine de Turing universelle) ; de nombreux usages sont démontrés et donc possibles en pratique dans ce cadre : programmation, traitement de texte, d'images, de vidéos, Web, média sociaux, jeux...
Pratiques souhaitables
Il est souhaitable de développer des logiques de communs qui associent développeurs, utilisateurs, hébergeurs notamment dans une logique d'acceptabilité et de partage et maintien des compétences (lien avec la permaculture)
Il est souhaitable d'avoir des applications indépendantes du réseau Internet lorsqu'elle n'en mobilise pas la dimension communicationnelle et d'avoir des applications intermittentes sinon (pour des questions de maîtrise de son environnement technologique, d'indépendance et de maintien du fonctionnement en cas de coupure réseau).
Il est souhaitable de développer des ordinateurs en blocs de composants matériels conçus en open source et faciles à remplacer et réparer.
Freins au développement du permacomputing (propositions à discuter)
Il est peu compatible avec le système économique capitaliste : moins de ventes de matériel (peu d'évolutions, matériel durant plus longtemps), peu de propriétés intellectuelles privées (domination de l'open source).
Des compétences techniques avancées nécessaires pour participer à la conception matérielle et (dans une moindre mesure) logicielle dans la communauté.
Acceptation nécessaire des citoyens de changements de pratiques : contenus plus légers (vidéos, pages web, jeux vidéos...), réponses moins rapides (disponibilité intermittente), d'objets plus encombrants (ordinateurs portables, téléphones...).
IA... (pas d'IAG sans puissance de calcul)
Et les ordinateurs quantiques...
Exercice
Quels liens (concepts, pratiques, etc.) peut-il y avoir entre les concepts efficiency/consistency/sufficiency et le permacomputing ?
Quels avantages et défauts des codes éthiques pour les ingénieurs ?
Quelles résistances pourrait rencontrer le développement du permacomputing dans nos sociétés ? Comment faciliter ce développement ? Quelles pratiques seraient les plus faciles à essaimer ?