Concepts de base en informatique
Logiciel
Définition : Logiciel (software)
Un logiciel est un ensemble d’instructions informatiques interprétables par un ordinateur.
Synonyme : Programme
Exemples : Système d'exploitation, navigateur web...
Définition : Application
Une application est un logiciel permettant à un utilisateur de réaliser des tâches.
Exemples : traitement de texte, jeu vidéo...
Définition : Application web
Une application web est une application qui s'exécute via un navigateur web.
Exemple : Hedgedoc, Mattermost
Définition : Application mobile (app)
Une application mobile est une application qui s'exécute sur un smartphone ou une tablette.
Définition : Micrologiciel (firmware)
Un micrologiciel est un logiciel directement intégré dans un matériel informatique.
Synonymes : , microprogramme, microcode, logiciel interne, logiciel embarqué
Exemples : programme de machine à laver, calculateur de voiture, logiciel de lecteur de DVD...
Matériel informatique
Définition : Matériel informatique (hardware)
Un matériel informatique est un objet électronique capable de traiter les instructions de logiciels auxquels il est associé.
Exemples : ordinateur de bureau, portable, smartphone, clé USB, imprimante, objet connecté...
Définition : Objet connecté
Un objet connecté est un matériel informatique capable de communiquer (envoyer et recevoir des messages) via Internet (grâce à une connexion filaire, wifi, téléphonique...).
Site web
Définition : Serveur
Un serveur est un logiciel qui s'exécute sur un ordinateur connecté au réseau et qui répond aux requêtes de plusieurs utilisateurs.
Définition : Serveur web
Un serveur web est un serveur qui utilise les protocoles du web (HTTP, HTML...).
Son rôle est fondamentalement de fournir une ressource (page web, image, programmes JavaScript...) lorsqu'un client web lui demande.
Définition : Client
Un client est un logiciel qui s'exécute sur un ordinateur connecté au réseau et qui effectues des requêtes auprès d'un serveur afin de répondre aux demandes de son utilisateur.
Définition : Navigateur web
Un navigateur web est un client qui utilise les protocole du Web.
Exemples : Firefox, Chrome, Safari...
Définition : Site web
Un site web est un ensemble de ressources déposées sur un serveur web afin d'être rendues disponibles via un adresse web (URL).
plateforme
Définition : Application web
Une application web est un site web qui dispose d'une importante composante interactive afin de rendre des services aux utilisateurs.
Notion de communs numériques
Notion de communs : entre privatisation et nationalisation
Fondamental : Au-delà des marchés et des États : la gouvernance polycentrique des systèmes économiques complexes (Elinor Ostrom, 2009)
Pour les jurés du prix, sa contribution porte sur « la mise en cause des points de vue traditionnels en montrant comment des propriétés locales peuvent être gérées avec succès par les habitants sans privatisation ni régulation par des autorités centrales ».
Les économistes ont longtemps et unanimement pensé que les ressources naturelles partagées et ouvertes seraient surexploitées et détruites à terme. Elinor Ostrom a prouvé qu’il n’en était rien par des études de terrain sur la façon dont les communautés locales géraient les réservoirs communs de ressources tels que les prairies, les zones de pêche ou les forêts. Elle a montré que lorsque des utilisateurs étaient présents simultanément, au fil du temps des règles s’établissaient sur la meilleure manière de protéger et d’utiliser ces ressources de façon à la fois économiquement et écologiquement soutenable.
Alternative à l'entreprise capitaliste et à l'état centralisateur
Nous assistons à une amplification d’un grand mouvement de mainmise et d’accaparement de tout ce qui subsiste encore en dehors de la sphère privée. Les entreprises multinationales, suivies par les États, qui ont tendance à ne voir l'avenir qu’au prisme du succès des entreprises mondiales issues de leur territoire, continuent à penser le monde comme s’il était en expansion permanente, et pour cela mettent sous coupe réglée ce qui leur échappe encore.
Le Crosnier, 2015 (pp15-17)
Décentralisation et autonomie
Ainsi s'élabore des gouvernances « polycentriques » hors des mécanismes de marché ou de la régulation étatique, sur la base de communautés qui génèrent leurs propres règles de gouvernement.
[...]
Laisser les acteurs se concerter et passer contrat entre eux aboutira le plus souvent à des situations plus robustes et mieux acceptées que si l’on laissait faire le marché ou que l’on donnait la main à l’État.
Benjamin Coriat, en préface de Ostrom, 2021
Communs versus individus, territoires et propriété
Produire, agir et réfléchir en commun est certainement le plus ancien mode d’activité des humains. Mais ce sont pourtant les individus-personnages, la conquête territoriale et la propriété qui tiennent le devant de la scène historique.
Le Crosnier, 2015 (pp15-17)
Communs et gestion effective
Ce n'est que lorsque la gestion des ressources d'un CPR est assurée de manière conjointe par les membres de la communauté et que cette gestion garantie l'accès partagé à la ressource que le CPR devient un « commun ».
Benjamin Coriat, en préface de Ostrom, 2021
Communs et exploitation de la Terre
Une approche politique des communs doit prendre en charge les divers types de biens dont le partage, la préservation et l’usage collectif accompagnent la vie quotidienne. Cela concerne au premier chef les communs matériels ou fonciers que la nature accorde aux passagers temporaires de la planète Terre que nous sommes.
Le Crosnier, 2015 (pp15-17)
Communs et numérique
Avec l’émergence du numérique et les modes de construction collaborative de l’internet, les communs de la connaissance prennent une importance majeure qui a permis une prise de conscience de l’enjeu du partage des savoirs, de l’immatériel.
Le Crosnier, 2015 (pp15-17)
Communs et pratique sociale coopérative
Mais ce qui apparaît plus important encore, c’est de mesurer, par delà les différences de nature des ressources communes concernées, combien est essentielle l’activité sociale des humains qui créent, maintiennent, défendent et partagent ces ressources. C’est cette pratique sociale coopérative, et les formes de gouvernance qui peuvent lui être associées qui constituent le moteur principal des communs.
Le Crosnier, 2015 (pp15-17)
Communs et institutions
Face à un modèle numérique américain fondé sur le marché et la concentration capitalistique et technologique, et un modèle chinois fondé sur un contrôle et une surveillance étroits du net par les autorités, elle gagnerait à privilégier le modèle des biens communs – celui d’un socle technologique et juridique reposant sur des règles élaborées en commun - et sous contrôle public.
Pour une politique de souveraineté européenne du numérique, Avis du Conseil économique, social et environnemental, Journal officiel de la république française, 2019 (cité par Maurel, 2019)
Exemple : Des modèles d'organisation alternatifs pour gérer des communs
Association
Coopérative
Gestion informelle ?
...
Enclosure et propriété intellectuelle
Fondamental :
Critique de la propriété intellectuelle
Licences libres comme hack du droit d'auteur
Notion d'enclosure
Les enclosures ne correspondent pas seulement à l’érection de palissades autour d’un champ. Dégagée de son contexte historique initial et élevée à un niveau théorique supérieur, la notion recouvre cette « susceptibilité d’appropriation par autrui » qui peut venir remettre en question un droit d’usage sur une ressource partagée, quelle que soit sa nature.
Numérique et enclosures
Car c’est une des contradictions majeures du numérique : il est un instrument de diffusion d’une puissance fabuleuse, les coûts de reproduction tendant vers zéro et le réseau s’étendant sur toute la planète ; et il est en même temps le moyen d’organiser de nouvelles enclosures, de bloquer le partage, de surveiller les usages.
Critiques du concept de commun
Exemple : Tragédie des communs non gérés
Garrett Hardin (Hardin, 1968) décrit des mécanismes de surexploitation selon lui inhérents aux ressources en libre accès (à partir de l'exemple hypothétique, contesté historiquement, du sur-pâturage).
Elinor Ostrom (Weinstein, 2013) critique Garett Hardin, en soulignant la confusion entre libre accès et propriété commune et défend la gestion en commun par les acteurs locaux qui exploitent la ressource.
Exemple : Privatisation des communs et critique des licences libre « libérales »
Les logiciels libres sous licence libre sans contrepartie (MIT, BSD...) ont été rappropriés et in fine privatisés par les GAFAM :
sous la forme de services avec une stratégie de centralisation ;
ou d'évolution non libre du logiciel.
Exemple : La loi du plus fort
La critique de la propriété intellectuelle ou la mise en accès libre peut être une stratégie d'oppression ou de prise de pouvoir (Maurel, 2015) :
Google Books
Open IA
...
Exemple :
On a récemment découvert que 80 % des câbles internet qui partent d’Europe appartiennent à des géants numériques américains, illustre-t-il, probablement parce qu’on n’avait pas pensé à faire de loi sur le sujet. C’était une erreur.
Outiller les communs numériques : culture libre
Les licences libres : des textes juridiques pour mettre en commun
Licences libres sans contre-partie (sans coplyleft)
Licences libres avec réciprocité (avec copyleft)
Licences de libre diffusion (avec restrictions commercial et/ou de non-modification)
Contenus et données libres
Principes
Accès libre
Copie libre
Manipulation libre
Exemple : Wikipédia
Exemple : Atelier paysan
Complément : Information scientifique (open science)
Une publication en accès libre (open access) est une publication que tout le monde peut consulter gratuitement sur le Web.
Complément : Données administratives ouvertes (open data)
Les données ouvertes sont des données dont l'accès, et éventuellement la réutilisation, sont laissés libres, sans restriction technique et sans restriction juridique.
En France, la loi pour une république numérique de 2016 pose que les données produites par les administrations publiques sont ouvertes par défaut.
Complément : Culture libre
Logiciels et services libres
Définition : Logiciel libre
Un logiciel libre est un logiciel que l'on peut utiliser, dont on peut lire le code, que l'on peut copier et redistribuer et que l'on peut modifier.
Exemple : Liste de logiciels libres
Définition : Services libres
Critique du capitalisme de plateforme et proposition d'alternatives.
Usage de logiciels libres
Économie collaborative, gouvernance partagée, coopératives, associations...
Modèles économique du don, de la contribution collective...
Exemple :
Exemple : Mobicoop
Matériels libres
Définition : Matériel libre (open hardware)
À l’instar du code source d’un logiciel, un objet physique peut être décrit par un ou plusieurs fichiers numériques : plans, schémas, tutoriels et surtout fichiers 3D prêts à prendre vie sous la tête d’une imprimante 3D, d’une découpe laser ou encore d’une fraiseuse CNC (computer numerical control, ou « machine à commande numérique »). Le partage de ces fichiers sous licence libre, couplé à la démocratisation des outils de fabrication numérique (notamment via des lieux tels que les fab labs et les makerspaces), permet de diffuser, répliquer, améliorer et re-partager les objets physiques représentés. On parle de « matériel libre » (open source hardware), ou encore de « design libre » (open design).
COLLECTIF, 2014. Open Models: les business models de l’économie ouverte [en ligne]. Without Model. Disponible à l’adresse : http://openmodels.fr
Outiller les communs numériques : modes de gouvernance
Les coopératives : des structures pour agir en commun
Définition :
Les coopératives sont des organisations de personnes à finalité économique dont la propriété est collective et la gestion démocratique.
Elles font partie de l’économie sociale et solidaire (principes d'utilité collective, de lucrativité limitée, de gouvernance démocratique...).
Elles sont intrinsèquement liés à des activités économiques (ce qui les distingue des associations loi 1901).
Elles intègrent équitablement les associés, salariés, clients et usagers (ce qui les distingue des entreprises classiques).
Exemple : SCOP : société coopérative de production
Juridiquement, une Scop (Société coopérative et participative) est une société coopérative de forme SA, SARL ou SAS dont les salariés sont les associés majoritaires et le pouvoir y est exercé démocratiquement.
Fondamental : Partage du pouvoir
Une Scop est composée de salariés, de salariés associés et d'associés non coopérateurs.
Les salariés associés de la Scop possèdent ensemble au moins 51 % et chacun dispose d'une voix à l'assemblée générale (peu importe le montant du capital détenu).
Les salariés associés élisent démocratiquement leurs dirigeants.
Fondamental : Partage du profit
Le partage du profit est équitable :
une part pour tous les salariés, sous forme de participation et d’intéressement ;
une part pour les associés sous forme de dividendes ;
une part pour les réserves de l’entreprise.
Exemple : Autres exemples
SCIC (société coopérative d'intérêt collectif : coopérative de production qui intègre les bénéficiaires des biens ou services produits)
Banques et assurances coopératives (les clients sont associés)
SCA (société coopérative agricole) : mise en commun d'outils pour la production, transformation, commercialisation...
CAE (coopérative d'activité et d'emploi) : permet de créer et de développer sa propre activité en temps qu'entrepreneur salarié
Exemple :
Complément :
Associations à but non lucratif
Définition : Association loi de 1901
Une association à but non lucratif est un regroupement de personnes qui décident de mettre en commun des moyens afin d'exercer une activité ayant un but premier autre que leur enrichissement personnel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_%C3%A0_but_non_lucratif
Exemple : Framasoft
Framasoft est une association française d'éducation populaire au numérique composée de 40 membres et 10 salariés. Elle fournit gratuitement des services et vit des dons que lui font ses utilisateurs.
Remarque : Des modes de gouvernance à inventer...
Exemple de la tout-doux-cratie de Picasoft.
Fédérations
Définition :
Une fédération est une institution regroupant plusieurs associations ou coopératives.
Exemples : fédérations sportives, fédérations syndicales...
Exemple : Ingénieurs sans frontières (ISF)
ISF est un réseau d'associations de solidarité internationale intervenant dans le domaine de la technologie.
ISF France est une fédération d'une trentaine d'associations françaises ; divers organes assurent le fonctionnement de la fédération : une coordination nationale et un bureau national, un conseil d'administration...
Remarque : Collectifs informels
Exemples du CHATONS
Gouverner les communs positifs et négatifs
Communs positifs : organiser les usages
Communs négatifs : organiser les non-usages et la fermeture (Bonnet, Landivar, Monnin, 2021)
Communs numériques et soutenabilité
Durée de vie du matériel
Pour Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April (association de promotion et de défense du logiciel libre), l'obsolescence logicielle doit être combattue si l'on veut réduire l'empreinte environnementale de l'informatique et, plus largement la pollution numérique. Les sénateurs viennent de s'emparer du sujet.
Exemple :
Cinq milliards de téléphones seront jetés en 2022, Maubian, 2022)
Fondamental :
Le logiciel libre est une condition nécessaire à la réparabilité sur le moyen et long terme.
Exemple : Linux/Debian
Gestion communautaire
Durabilité (privilégie la stabilité aux nouveautés)
Calculer les impacts
Transparence des données et des modes de calcul des indicateurs
Disponibilité des données
Transparence des algorithmes
Exemple :
GIEC
Exemple : data.gouv.fr
Gouvernance de la gestion des labels et transparence des informations
Neutralité et transparence de la gouvernance associée aux labels.
Qualification des informations environnementales
Exemple : Fairphone
Tracer les approvisionnements (ex : Cobalt équitable), dés-opacifier la couche approvisionnement, alerter.
Critique des communs numériques sous l'angle écologique
Attention :
Gérer des ressources comme des communs n'implique pas une démarche soutenable.
Attention : Numérique et culture de l'illimité (Sébastien Shulz)
Attention à la culture de l'illimité du numérique dans le domaine de l'écologie, aux concepts de ressource non rivale (copie illimitée, disponibilité infinie de l'information), et de coût marginal presque nul (presque ! mais à gros volumes le coût global est non négligeable).
C'est un argument des défenseurs du logiciel libre contre la propriété intellectuel : l'illimité structure la pensée du logiciel libre.
Les tenants des communs dans le domaine du numérique ont fonctionné main dans la main avec les tenants de la post-industrie (cf Fred Turner et la genèse hippie de l'Internet).
C'est aussi une promesse anti-capitaliste (l'abondance signifiant absence de valeur et fin de la propriété) et/ou post-capitalisme... finalement dominé par le capitalisme... (cf GAFAM).
Attention : Numérique et culture de l’immatériel (Sébastien Broca)
À l'origine un imaginaire illimitiste, solutionniste, anti-écologique : le « sandwich infini » de Richard Stallman ou les « intangible commons of the mind » de James Boyle.
Imaginaire de la dématérialisation : « l’électronique pourra toujours croître » (EFF)
Imaginaire de la déterritorialisation et de la séparation d'avec le monde réel : déclaration d'indépendance du Cyberespace
Séparation monde réel et informationnel : monde des atomes, des bits
Exemple :
Les concepts de votre droit en matière de propriété, d’expression, d’identité, de mouvement et de circonstances ne s’appliquent pas à nous. Ils ont leur fondement dans la matière, et il n’y a pas de matière ici.
Extrait de la déclaration d'indépendance du Cyberespace de John Perry Barlow de l'EFF (1996), cité par Broca, 2018
Communs numériques et convivialité
Littératie numérique
Définition :
La littératie numérique est l'ensemble des connaissances et compétences nécessaires pour mobiliser le numérique en tant que technique de codage et de manipulation de l'information avec des ordinateurs au sein de réseaux.
Savoir faire
Faire pour comprendre et pour gouverner
Penser l'effondrement
Résilience
Alternative
Exemple : Cuba
Collectif
Fondamental : Culture libre
La culture libre permet la transparence (publier, partager ses idées, expérimentations...), l'évaluation, la mise en critique, en débat, (publication scientifique et réfutabilité, cf Karl Popper)
La culture libre permet le contrôle citoyen (accès à l'information)
La culture libre permet la mise en commun et donc la collaboration (cf Pablo Servigne, L'entraide : l'autre loi de la jungle)
La culture libre permet la copie et donc la co-existence pacifique d'alternatives.
Outils de gouvernance (faire ensemble)
Communication et délibération
Partage
Exemple : La tout-doux-cratie de Picasoft
De la bureau-cratie à la tout-doux-cratie : refonder la gouvernance associative
Exemple : Licoornes
Modèle alternatif aux starts-ups du capitalisme états-unien.
Prendre soin des humains
Ceux qui produisent (Fairphone, lutter contre les exactions sociales)
Ceux qui utilisent (Mastodon, pas d'algorithme addictif)
Archipélisation
Définition :
Un ensemble de petites structures indépendantes dont la capacité de développement repose sur la coopération, la mutualisation.
Exemple : Membres du CHATONS (mai 2023)
Exemple : Réseau de low-tech labs en France métropolitaine (extrait)
Exemple : Fediverse
Critique des communs numériques sous l'angle social
Complexité informatique
Un code libre et complexe n'est pas appropriable.
La simplicité et l'intelligibilité technique ne sont pas des priorités des informaticiens : cf le développement de l'IA (même open source).
Informatique et individualisme
Informatique personnelle : personal computer
Interactions à distance
Outil « Communs »
Méthode : Libération
Quels sont les produits de votre projet que vous pourriez diffuser sous licences libres ?
Méthode :
Envisagez pour chaque mode de gouvernance associé à votre projet et/ou vos produits les avantages et inconvénients :
Gestion par des entités publiques (état, régions, communes, organismes publics...)
Gestion par des structures privées à but lucratif (petites entreprises sans capital externe, entreprises nationales avec capital important, multinationales...)
Gestion comme un commun (coopératives, associations, fédérations, organisations informelles...)
Méthode : Commun
Imaginez la gestion de votre projet et/ou de vos produits comme une ressource commune et établissez des règles associées selon axes suivants :
Comment est gérée la propriété collective de la ressource ?
Comment est gouverné l'accès à l'utilisation de la ressource ?
Comment est gérée la préservation de la ressource ?
Comment est organisée l'activité sociale associée à la ressource ?
Comment est diffusée la connaissance associée à la ressource ?
Comment est organisée l'autonomie et la dépendance de la communauté vis-à-vis d'autres acteurs publics et/ou privés ?
Comment est envisagée la réplication du modèle dans une logique d'archipélisation ?
Exercice
Énoncez une liste de principes qui définissent un commun et des outils associés qui permettent de les instrumenter.
Énoncez des produits en lien avec vos projets qui pourraient être diffusés sous licence libre et esquissez des modes de gestion orientée commun associés (Outil « Ouverture »).
Imaginez des projets de fermeture en lien avec vos projets et esquissez des modes de gouvernance associés (Outil « Fermeture »).