Vers une démocratie des besoins

La question du consentement

Qui fixe les besoins ?

  • une bureaucratie (URSS)

  • la publicité (Bernays)

  • soi-même (Épicure)

Spectre de la « dictature des besoins »

Au libre-choix (théorique, cf la publicité) proposé par le marché s’opposerait une dictature des besoins, qui déciderait ce qui est vital, essentiel...

Keucheyan, 2019[1]

ExempleBureaucratie soviétique (tu n'as pas besoin de chocolat !)

  • Le report de la satisfaction des besoins : ils seront satisfaits mais plus tard (c'est un état d'exception permanent).

  • Le paternalisme bureaucratique : les individus ne sont pas à même de décider ce qui est bon pour eux ou pour le collectif, donc une autorité supérieure le décide pour eux.

ExempleCapitalisme de surveillance (tu aimes le chocolat !)

  • La satisfaction des besoins de l'humanité est présentée comme un horizon (plus le gâteau est grand plus il y a de gâteau pour chacun) ; en pratique l'accroissement de la population (pauvre) et l'accroissement des inégalités invalident cette perspective (la « quantité de besoins à assouvir » croît).

  • La publicité et les algorithmes du capitalisme de surveillance décident de nos besoins.

MéthodeAlternatives (#TODO)

  • Initiatives publiques :

    • Convention Citoyenne pour le Climat (150 personnes tirées au sort) ;

    • Assemblée Citoyenne du Futur (Marseille, 2023 : 101 membres, 60% tirés au sort sur les listes électorales, 24% non inscrits sur les listes dont des étrangers, 16% de jeunes lycéens) ;

    • ...

  • Initiatives privées : Associations de consommateurs-producteurs (cf. Communs)