Concevoir des objets durables
Fondamental :
« Les fabricants n'ont pas besoin de pratiquer l'obsolescence programmée stricto sensus. Il leur suffit de concevoir des marchandises impossibles à réparer. »
Exemple : L'impact de la garantie
Les produits sous garantie sont deux fois plus rapportés pour réparation que ceux qui ne le sont plus ( Keucheyan, 2019[1], à partir d'une étude de l'Ademe de 2016).
Politique de lutte contre l'obsolescence programmée (ou de promotion de la durabilité des objets)
Allonger la durée de la garantie (par exemple 10 ans)
Généraliser la pratique de la garantie à tous les domaines (vêtements par exemple)
Afficher le prix d'usage des biens (pas seulement ce qu'ils coûtent à l'achat, mais à l'usage donc, en énergie, matériaux consommables, réparations ou remplacement...) conduit à la production d'objets robustes et économes
Imposer de rendre les pièces détachées disponibles sur le long terme
Maintenir un fichier de gestion des pièces accessibles à tous
Promouvoir la standardisation
Remettre en cause la propriété intellectuelle sur ces pièces, par exemple via l'adoption de licences libres (open hardware), pour diversifier les sources de fabrication
Former des réparateurs locaux distribués sur le territoire
Anticiper les évolutions possibles des objets (retroffiting ou post-équipement) (extensibilité, remplacement de composants, mise à jour logicielle...)
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Fondamental :
Mettre en place une politique de promotion de la durabilité des objets relève du domaine de l'innovation et de l'ingénierie.
Exemple de post-équipement
Concevoir un véhicule qui fonctionnera avec des carburants qui ne sont pas encore disponibles (au stade de la R&D par exemple).