Questionner la low-tech
Réalisé à partir de « Un ingénieur low-tech est-il possible ? » ( Choplin, 2022[1]).
La sacralisation de la nature
Il existerait une nature pure à défendre, une planète Terre (y compris dépourvue d'humains pour l'habiter).
C'est une autre forme de pensée de la séparation homme-nature (opposée mais compatible avec la pensée de Descartes).
Le retour d'un anthropocentrisme
Il s'agirait, pour répondre à la perte d'autonomie de l'homme vis-à-vis du système technicien, de le remettre au centre du processus de création technique et de lui redonner une maîtrise sur celui-ci.
C'est une autre forme de la pensée de la séparation homme-technique (qui oublie la dimension humaine constitutive de la technique).
Essentialisation des besoins
Il existerait des besoins essentiels que l'on pourrait séparer de besoins superflus pour décider a priori de ceux qui mériteraient d'être adressés ou non.
Qui est en mesure de les définir a priori ? Cette séparation n'est-elle pas plutôt le résultat d'un processus de recherche personnelle (Épicure) ou de négociation démocratique ?
Qu'est-ce qui est low-tech ?
« Quant à définir les low-tech précisément, accrochez-vous ! Le vélo, avec ses mille pièces élémentaires, est évidemment un objet bien plus durable, sobre, facile à utiliser et simple à réparer qu'une voiture bardée d'électronique et de métaux high-tech. Mais pour fabriquer le dérailleur et les câbles de frein, vulcaniser les pneus et les chambres à air, il faut des usines d'une haute technicité... »