La posture low-tech : négocier les fonctions, la complexité et les impacts de la technique

Réalisé à partir de « Un ingénieur low-tech est-il possible ? » ( Choplin, 2022[1]).

DéfinitionLow-tech

  • Négocier la complexité : viser l'appropriabilité à l’échelle locale (objectif)

  • Négocier les impacts : viser la sobriété en ressources et en énergie (objectif)

  • Négocier les fonctions : viser une réforme des modes de vie (moyen)

« Les Low-Techs ont comme caractéristique d’être appropriables à l’échelle locale et individuelle, d’être sobres en ressources et en énergie, pensées en lien avec les contextes et usages sociaux, accompagnant une réforme plus large des modes de vie. »

Abrassart, Jarrige, Bourg, 2020[2]

Terminologies alternatives : Basse-technologie, Technologies modestes

Exigences de la posture low-tech

  • Penser le couplage homme-technique.

  • Accepter la pensée complexe.

ComplémentC'est quoi une low-tech ?

  1. Utile : répond à des besoins essentiels à l’individu ou au collectif.

  2. Accessible : doit être appropriable par le plus grand nombre.

  3. Durable : éco-conçue, résiliente, robuste, réparable, recyclable, agile, fonctionnelle.

Low-tech Lab, https://lowtechlab.org/fr/la-low-tech

ComplémentLes « sept commandements » des low-tech

  • Remettre en cause les besoins

  • Concevoir et produire réellement durable

  • Orienter le savoir vers l’économie de ressources

  • Rechercher l’équilibre entre performance et convivialité

  • Relocaliser sans perdre les (bons) effets d’échelle

  • « Démachiniser » les services

  • Savoir rester modeste

Bihouix, 2014[3]