Il n'a pas d'informatique low-tech
Le numérique est intrinsèquement high-tech
Pour produire un ordinateur, même modeste au regard des standards actuels, il faut mobiliser la majorité des autres sciences et techniques, il faut un réseau mondial interconnecté pour disposer des matières premières, compétences, moyens de fabrication...
Fondamental :
Le numérique est inutile et indispensable
Croissance exponentielle (vers l'infini et au delà)

Toutes les technologies modernes dépendent du numérique (et inversement)
Exemple :
Une voiture électrique, c'est 100 millions de lignes de code (Pitron, 2021)
Il faut le monde entier pour faire du numérique (et tout le monde utilise le numérique)
Numérique et écologie (dématérialisation, optimisation, effet rebond)
Le numérique est passé sous (presque) tous les radars en ce qui concerne la question de l'empreinte écologique. (Flippo, 2021)
Numérique et social (capitalisme, publicité, colonialisme)
L'industrie numérique prospère grâce à un principe presque enfantin : extraire les données personnelles et vendre aux annonceurs des prédictions sur le comportement des utilisateurs. Mais, pour que les profits croissent, le pronostic doit se changer en certitude. Pour cela, il ne suffit plus de prévoir : il s'agit désormais de modifier à grande échelle les conduites humaines. (Zuboff, 2019)
Mais on oublie ou on ne sait pas que derrière tout ça, il y a des mines, des groupes armés, et des conditions de travail ou de vie, très dangereuses, des morts. Et la demande de coltan au niveau mondial augmente, mais aussi le nombre d'enfants qui travaillent dans ces mines (Creta, 2022)
Numérique et convivialité (complexité, obsolescence, gaspillage)
C’est le cas pour Windows 11, dont la sortie est programmée pour le 5 octobre. Jusqu’à présent, chaque nouvelle version du logiciel de Microsoft s’est en effet accompagnée d’un besoin croissant de mémoire vive, d’espace disque et de puissance de processeur. Une boulimie technique qui, cette fois, mettra sur la touche les ordinateurs de plus de cinq ans (Kerinec, 2021).
Et pourtant...
Avec l’émergence du numérique et les modes de construction collaborative de l’internet, les communs de la connaissance prennent une importance majeure qui a permis une prise de conscience de l’enjeu du partage des savoirs, de l’immatériel (Le Crosnier, 2015)
Décentralisation
Éducation populaire
Culture libre
Communs
Covoiturage, réusage...
Résistance aux GAFAM
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